Sous forme de duo, « La Gêne et la Joie » raconte un « deux » solitaire et solidaire. La présence de l'autre est à la fois évidente et contingente. Les matières et esthétiques émergent de l'expérimentation et de la rencontre des deux interprètes. Travaillant entre symétrie et rupture, « La Gêne et la Joie » est une rencontre, une chute, un rythme et un envol. Cet homme et cette femme, ou eux, peu importe, évoluent à travers une gestuelle terrestre où la gravité est un jeu, le corps et l'espace, un terrain.
Deux personnages transportent avec eux la nostalgie des musiques yéyé. Ce couple se régale en malaxant, détournant et tordant des images de leur vie commune. Paillette. À force de noeuds entre leurs corps, Ils s'embusquent dans des situations aussi naïves que navrantes. Une séduction sans splendeur, un amour sans paillettes, un « Roméo et Juliette » sans l'un ni I'autre.